Nouvelles "colonnes" avec les noms des quartiers de Kourou :

Le totem du rond-point J.G Almot, au niveau du collège Schoelcher

Palmier maripa, avec une coque et une fleur toutes neuves

Des fleurs dans l'allée des Tamanoirs, vers le cinéma

Côté plage...

Depuis quelques semaines, j'ai pris l'habitude de remonter la plage tôt le matin à la recherche de nids de tortues, pour aider les bénévoles de l'association Sepanguy dans leur comptage. Les tortues viennent pondre la nuit, plutôt dans l'ouest du département ou sur Cayenne, mais il y en a aussi à Kourou de temps en temps.

La preuve avec ces traces d'un nid

Poissons surfeurs qu'on appelle gros-yeux,

L'église

 Le fleuve Sinnamary

 Nids de caciques en forme de chaussettes

Le Pakira

 Kikiwi

 Rose de porcelaine

Je donne des nouvelles de notre carbet, surtout à l'intention des anciens qui seront peut-être contents de voir ces quelques photos.

Le carbet est toujours là dans son écrin de verdure, au bord du fleuve.

Nouvelle amélioration avec un chemin en bois qui se poursuit à présent jusqu'aux lieux d'aisance, comme ça on peut aller s'isoler sans se salir les pieds !

Sinon, c'est toujours aussi sauvage, calme et beau...

Les papayos et les babounes se sont bien fait entendre sans se montrer, comme d'habitude...

Les morphos sortaient de partout, éclairs bleus métalliques sur fond de forêt vert émeraude, virevoltant, insaisissables et superbes...

Cayenne côté ville.

Maisons créoles

La fontaine de Montravel :

La Chambre de Commerce :

La mairie :

La statue de Félix Eboué, Place des Palmistes :

Le bar des Palmistes :

avant :

pendant les travaux :

maintenant :

Chez Sauveur (restau créole) :

Place des Amandiers :

L'avenue du Général De Gaulle vue du Fort Cépérou :

Le jardin botanique

Buste de Gaston Monnerville :

Cayenne côté plages.

Plage de Montjoly :

Plage de Montabo :

Traces de tortues luth :

Voir aussi l'article sur l'écloserie naturelle (tortues marines)

Pour son 182 ème vol,  Ariane nous a offert une nouvelle fois un beau spectacle ce vendredi 18 avril 2008 dans la nuit guyanaise.

A 19 heures et 16 minutes, le halo de lumière caractéristique a commencé à éclairer la forêt et on a vu la boule de feu monter à la verticale.
Puis le son nous est parvenu avec plusieurs secondes de décalage, puissant et crépitant, faisant vibrer l'air environnant.

Les secondes se sont égrainées pendant que nos yeux suivaient le point lumineux qui s'enfuyait au loin dans le noir.
Le ciel était bien dégagé et le point lumineux a brillé longtemps, jusqu'à ce que l'on en distingue 3 qui correspondaient
aux 2 boosters qui s'écartaient et au lanceur qui continuait.
Il parait que ce décollage s'est aperçu depuis Cayenne, et même depuis Awala.

Nous étions sur le site d'observation rapproché Agami, à 7,5 km de la zone de lancement.
C'est un site perdu en pleine forêt sur lequel on accède en bus par une piste.
Le temps d'une soirée, ce petit bout de forêt aménagée reçoit plus de 500 personnes d'un coup.
Une fois le décollage effectué et la mission d'Arianespace  terminée, tout le monde regagne les bus pour un retour sur Kourou en convoi.
Chacun reprend alors le cours de sa vie, avec la certitude d'avoir vécu un moment au moins aussi magique qu'exceptionnel.
Les animaux de la forêt aussi doivent reprendre le cours de leur vie après cet intermède bruyant et sûrement effrayant pour eux.

La forêt leur appartient...Nous ne sommes là que quelques heures, de temps en temps...
Le reste du temps, le monde sauvage ne sait pas ce qui se passe dans le monde des hommes...

Ma vidéo prise à Agami :

>>>>> ICI <<<<< 

Une traversée mouvementée.

Le trajet pour aller aux îles a été agité car nous avons eu une puissante houle générée par une dépression située sur l'Atlantique Nord et combinée à de forts cœfficients de marée. Météo-France avait d'ailleurs émis un bulletin d'alerte orange sur la Guyane. La phase la plus active a été vendredi Saint avec de gros rouleaux et il y avait encore d'énormes vagues lundi de Pâques quand nous avons fait la traversée. Le skipper du catamaran a eu du fil a retordre pour barrer. Sur les 28 passagers, 8 ont été malades. Nous 5 avons été impressionnés par les vagues, mais aucun de nous n'a eu besoin du seau !!!!

Pas de photo donc, car nous devions rester à l'arrière du bateau ou dans la cabine. Juste ces images prises sur Internet, pour vous donner une idée de l'ambiance à bord !

L'arrivée sur Royale.

Arrivés aux îles, nous avons constaté que la météo ne s'arrangeait pas ;  c'était bien bouché à l'horizon mais il ne pleuvait et d'ailleurs il n'a pas plu de la journée.
Nous avons découvert un gros paquebot ancré dans la baie. Il a débarqué ses 800 passagers (des américains) sur Royale et j'ai eu peur un moment que cela ne nous gâche la journée. Mais ces touristes ont été paisibles, et ne nous ont pas embêtés longtemps puisqu'ils sont repartis déjeuner sur leur bateau et ont levé l'ancre en début d'après-midi.

Côté abrité du vent 

Côté battu par les vagues

Après-midi libre .....mais que sur Royale !

Et oui, à cause des mauvaises conditions météo, notre skipper n'a pas voulu prendre le risque d'emmener les enfants et les séniors sur St Joseph. Le débarquement sur l'île est déjà assez difficile en temps normal, mais là c'était périlleux, voire dangereux. Dommage pour nos invités qui ont dû se contenter de voir St Jo de loin, mais qui ont pu, en revanche, arpenter Royale en long, en large et en travers et faire connaissance de ses "habitants" :

Cochons

Capucin

Saïmiri

Iguanes

Agouti

La végétation, toujours aussi exhubérante.

Ce gros fruit à la peau hérissée de pointes est un corossol

Et ces fleurs blanches, des daturas

Rouge Flamboyant

 A 17 kilomètres de Kourou.

Il s’agit d’une balade sur la matinée.

La boucle fait 3,3 km sur un sentier parfois assez raide, mais accessible.

Les animaux sont omniprésents : on entend leurs cris et on voit leurs traces, mais on ne les voit pas. On entend le papayo, l'oiseau sentinelle,  et les cigales qui font tellement de bruit qu'on pourrait penser qu’on approche d’une scierie. On voit des morphos et d’autres papillons, mais surtout des arbres, des arbres, et  encore des arbres, tous plus grands et majestueux les uns que les autres, avec parfois des racines spectaculaires.

On atteint un carbet au sommet de la montagne, (qui culmine quand même à 151 mètres !), d'où on profite d'une très belle vue sur la forêt, le fleuve Kourou, l’océan et les Iles du Salut et, sur la gauche les installations du CSG.

Le Centre Spatial Guyanais

La maquette d'Ariane 5

Le Centre Jupiter :

La Salle Jupiter :

Maintenant, en plus de la maquette d'Ariane 5, il y a celle de Soyouz :

Site désafecté d'Ariane 4 :

CDL 3 :

BIL / BAF (Bâtiment Intégration Lanceur / Bâtiment Assemblage Final)

ZL 3 (Ariane 5) :

 Sortie sur le Sinnamary 

Entre fleuve et forêt, que la nature est belle.

Les ibis rouges

Un paresseux suspendu à une branche