Saint-Laurent-du-Maroni
C'est la capitale de l'ouest Guyanais. Elle se situe au bord du fleuve Maroni qui fait frontière entre la France et le Suriname.
La ville de Saint-Laurent-du-Maroni fut érigée à partir de 1858 dans l’unique but de recevoir les forçats en provenance de métropole. Jusqu’en 1946, la vie y fut entièrement organisée autour du camp de la transportation.
La plupart des bâtiments et des routes de Saint-Laurent ont été construits avec des briques produites jadis par les forçats. Chacune porte le sigle du bagne où elle fut moulée, accompagné des lettres AP, qui veulent dire Administration Pénitentiaire.
Exemple de maison traditionnelle bushinenge, (bushinengue = peuple de noirs-marrons descendants d'esclaves ayant fui les plantations hollandaises du Suriname entre le 17ème et le 18ème siècle).
Et l'artisanat en bois
Dans l'estuaire du Maroni, une épave métallique a attiré notre attention. C'est l'Edith Cavel, qui est là depuis 1825 et entièrement recouverte de végétation à présent.
VOL 171
Samedi 27 mai 2006, depuis notre site d'observation Agami, nous avons pu assister à un décollage de jour. La météo aurait pu se montrer plus sympathique en chassant les vilains nuages qui nous ont quelque peu masquer le spectacle, mais elle a néanmoins chassé la pluie qui, moins de 15 minutes avant le décompte final nous empêchait de distinguer Ariane sur son pas de tir. Heureusement, ça s'est bien dégagé et nous avons pu magnifiquement nous remplir les yeux et les oreilles en regardant partir ce monstre lumineux dans un tourbillon de fumée et un bruit de tonnerre.
C'est un spectacle époustouflant et incomparable qu'une Ariane 5 emportant son précieux chargement vers les étoiles.. Je me sens, à chaque fois, remplie d'émotion et d'admiration pour ces hommes capables d'une telle prouesse technique.
Beau succès donc pour Arianespace et parfaite réussite pour ce vol 171, le deuxième de l'année 2006, qui a décollé à 18h09 pétantes.
Saut Maripa
Deuxième rencontre inattendue.
Cette voie ferrée permettait, jadis, de transporter les marchandises des pirogues qui ne pouvaient franchir le saut.Les piroguiers transferraient leur cargaison dans des vagonnets pour contourner le saut par la terre.
En progressant sur cette ancienne voie ferrée, nous avons failli marcher sur un serpent qui se trouvait en plein milieu !
Le temps de nous remettre de notre frayeur, nous avons fait une ou deux photos puis avons passé notre chemin. Au retour, le serpent n'y était plus.