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Notre séjour en Guyane
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27 octobre 2006

La Canopée 3/3

La grande tyrolienne.

Une fois revenus au pied de l'arbre, nous regagnons le départ de la grande tyrolienne qui nous ramène au carbet.
Nous grimpons sur une estrade et Lionel nous relie en file indienne au câble avec des poulies.
Il part en premier pour nous réceptionner à l'arrivée.
A son "top" nous devons, chacun notre tour, descendre les quelques marches de l'estrade jusqu'à nous retrouver assis dans nos harnais, puis tendre les bras bien devant, tout en maintenant la petite corde, et nous élancer.
A l'arrivée, il faut tirer les bras vers nous, replier les jambes ("en boule") et ne pas avoir peur de lui foncer dessus !

GO !

Il nous récupère les uns après les autres, plus ou moins en vrac suivant qu'on a bien appliqué les consignes ou pas !

Nos impressions ?
Y'a pas de mot. C'est grandiose ! Un mélange d'appréhension et d'excitation et un grosse poussée d'adrénaline.
GEANT.

 

Canop_e_111b

 

Retour.

Nous quittons les carbets alors que le jour touche à sa fin. 

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Capture2

Nous faisons le retour en pirogue avec une lumière magnifique et un coucher de soleil sur le Kourou de toute beauté. 

canop_e_light015

 

Merci à tous pour ce bon week-end, surtout à Lionel, Jo et Lou.

 

Accueil | Canopée Guyane / Guyane Française

Le camp canopée est un site d'accueil écotouristique situé en Guyane et qui permet la découverte des strates intermédiaires et supérieure de la forêt, la Canopée. ​

https://www.canopee-guyane.com

 

 

 

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27 octobre 2006

La Canopée 2/3

 

Le lendemain, c'est le départ pour l'ascension de l'arbre.

On quitte le carbet en tyrolienne.

Canop_e_086

Canop_e_088

 

Canop_e_082

 La tyrolienne n'est pas la partie la plus impressionnante de l'expédition, mais c'est la plus géniale !

On nous équipe comme de véritables alpinistes : baudriers, cordes et mousquetons.
Nous montons sur la terrasse du grand carbet, Lionel nous relie au câble avec des poulies, nous recommande de bien tendre les bras devant nous pendant la descente et de les tirer vers nous à l'arrivée où Lou, son coéquipier, est là pour nous réceptionner dans le sable.

Et c'est parti pour 15 secondes (trop courtes !) de voyage au milieu des arbres.

Vidéo :

>>> http://www.dailymotion.com/video/x49ood_la-canopee_sport <<<

L'ascension jusqu'à la plate-forme.

Après quelques minutes de marche, nous arrivons au pied de l'arbre d'où pendent les cordes qui nous attendent pour grimper.
Ce n'est pas n'importe quel arbre. C'est un "djaguidja", un arbre émergent, c'est à dire qu'il est très grand, se dresse tout droit et s'ouvre en corolle au-dessus du niveau moyen de la canopée, dominant ainsi toute la forêt.
Nous sommes équipés avec des sangles, des mousquetons et un bloqueur qui vont nous permettre de progresser le long de la corde. Lionel nous explique la technique de grimpe : il faut bien ramener les genoux vers soi en écartant les jambes, et pousser fort sur les jambes tout en tirant simultanément avec les bras pour faire remonter le bloqueur et avancer.

Allez ! C'est parti !

 

Capture7

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Canop_e_093b__max_

 

Canop_e_094

Canopée 094d (max)

 

Ho hisse !

L'ascension est physique.
Mais que c'est chouette ! Et que c'est beau .
Assis dans nos harnais, nous montons à notre rythme.
Lionel nous crie d'en bas de ne pas monter trop vite car il doit finir d'harnacher tout le monde, pour monter à son tour, et nous réceptionner en haut.
Il ne prend que 4 ou 5 personnes à la fois sur la plate-forme.

Canopée 094h (max)

  

canop_e_light003

Tout ce vert...

Voilà pourquoi on a grimpé tout là-haut : pour dominer la forêt, faire corps avec le végétal, atteindre la cime des arbres et profiter d'un paysage magnifique et d'un calme reposant.
Ce sont des instants inoubliables.

La canopée désigne l'étage supérieur de la forêt en contact direct avec l'atmosphère libre.
Située à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, la canopée forme une strate supérieure de quelques mètres d'épaisseur où se trouve plus de 80% du feuillage des arbres. C'est là que la majorité de l'énergie solaire est captée et que 30% des précipitations sont absorbées par le feuillage.

 Caracara à gorge rouge :

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La voute forestière lumineuse abrite la grande majorité des animaux.
Certains ne descendent jamais vers les étages inférieurs ou sur le sol.
Et, tout au sommet, sur la canopée, on trouve les animaux parés des couleurs les plus vives.
Un tangara septicolore est venu se poser devant nous.
Un vautour pape a tournoyé un moment au dessus de nous et un caracara à gorge rouge a fait résonner son puissant ramage dans la forêt.
Un petit écureuil se baladait sur les branches voisines.

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Tangara septicolore :

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Vautour pape :

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Sur la plate-forme, pour des raisons de sécurité, nous restons tout le temps attachés.

 Quand on regarde en bas, on ne voit même pas le sol tant la végétation est dense.
Nous restons près de 2 heures là-haut.
Lionel, jumelles en main, scrute l'horizon. Mais il pourrait s'en passer car il a des yeux de lynx cet homme-là !

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 Pour redescendre, il nous explique le fonctionnement de nos "descendeurs", petits accessoires qui nous permettent de bloquer la corde et de gérer notre descente. Nous descendons deux par deux, reliés à lui par une longe de sécurité, tranquillement, en rappel, par palier, en écoutant ses consignes.

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27 octobre 2006

La Canopée 1/3

 

CAMP CANOPEE - 26 ET 27 OCTOBRE 2006

Week-end spécial sensations fortes ! Voyage dans les arbres.

En Guyane, Lionel organise des séjours de 2 jours / 1 nuit dans un site unique, au coeur de la forêt, dans des carbets perchés en haut des arbres, et dont la principale attraction est l'ascension d'un arbre jusqu'à une plate-forme située à 36 mètres de hauteur qui permet de dominer toute la canopée.

Ce matin-là, nous embarquons avec un groupe d'une dizaine de personnes au dégrad Saramaca pour deux jours d'aventure grandeur Nature !

 

Canop_e_010__d_part_

C'est parti pour la remontée du Kourou, soit environ 1h30 de pirogue.
Ca fonce !

Le Kourou, très large au début, devient de plus en plus étroit et de plus en plus encombré de troncs morts au fur et à mesure qu'on avance. La progression se révèle alors plus lente et plus technique, car Lionel doit se frayer un passage avec sa longue pirogue entre les chablis et soulever parfois le moteur pour ne pas risquer d'endommager les hélices.

 

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Le camp.

Il est composé du carbet "restau", situé à 3 mètres du sol, et du carbet "nuit", situé à 10 mètres du sol. 

Capture3

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Nous partons en forêt pour une  balade de plus de 3 heures.

Max est en train de vérifier la longueur des épines de cet arbre nommé « le désespoir des singes ».

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Lors de la balade en forêt, nous découvrons une belle araignée en train de faire la sieste dans son trou.
Le flash de l'appareil photo ne l'a même pas dérangée et nous l'avons gentiment laissée tranquille.
Nous rencontrons de nombreux papillons, comme les morphos bleus et bleus barrés, toujours aussi beaux et insaisissables.
Sur notre chemin, nous observons des fourmis.
-les pacifiques "champignonistes" : malgré leur petite taille, elles ne passent pas inaperçues car elles se déplacent en longues colonnes, transportant chacune un débris de feuille jusqu'à la fourmilière où elles feront une pâte qui produira les champignons dont elles se nourrissent.
-les redoutables "légionnaires" : elles s'attaquent à tout ce qu'elles rencontrent sur leur chemin et il vaut mieux les éviter !

 

Il y a de l'eau qui arrive de la source, mais pas d'électricité, et c'est donc aux bougies que se passe la soirée. Magique.

Le soir, après un bon repas, Lionel et Jo nous jouent des airs latinos.

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Et ensuite, tous au dodo !

On accède au carbet nuit par un escalier long et raide, et on dort dans des hamacs installés en dortoir tout là-haut.

Quel calme !
On entend les animaux au loin, mais les plus gros "torpilleurs" de sommeil restent les ronfleurs dans les hamacs voisins !

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13 octobre 2006

VOL 173

Le lancement a eu lieu vendredi 13 octobre à 17h56 dans un ciel parfaitement dégagé.

27 minutes plus tard, le lanceur a mis en orbite 2 gros satellites et 1 petit.

Ce lancement, le 4ème de l'année, s'est déroulé sur fond de grève FO, CGT, CDTG et UTG, qui n'a pas perturbé les opérations de décollage, mais a empêché l'accès aux sites d'observation rapprochés.

Nous avons vu la fusée de la plage.

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Ce vendredi 13 octobre 2006,  le soleil commençait à décliner à l’horizon mais il faisait encore bien jour quand Ariane a quitté Kourou dans un superbe panache blanc sur fond bleu.

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