La Canopée 1/3
CAMP CANOPEE - 26 ET 27 OCTOBRE 2006
Week-end spécial sensations fortes ! Voyage dans les arbres.
En Guyane, Lionel organise des séjours de 2 jours / 1 nuit dans un site unique, au coeur de la forêt, dans des carbets perchés en haut des arbres, et dont la principale attraction est l'ascension d'un arbre jusqu'à une plate-forme située à 36 mètres de hauteur qui permet de dominer toute la canopée.
Ce matin-là, nous embarquons avec un groupe d'une dizaine de personnes au dégrad Saramaca pour deux jours d'aventure grandeur Nature !
C'est parti pour la remontée du Kourou, soit environ 1h30 de pirogue.
Ca fonce !
Le Kourou, très large au début, devient de plus en plus étroit et de plus en plus encombré de troncs morts au fur et à mesure qu'on avance. La progression se révèle alors plus lente et plus technique, car Lionel doit se frayer un passage avec sa longue pirogue entre les chablis et soulever parfois le moteur pour ne pas risquer d'endommager les hélices.
Le camp.
Il est composé du carbet "restau", situé à 3 mètres du sol, et du carbet "nuit", situé à 10 mètres du sol.
Nous partons en forêt pour une balade de plus de 3 heures.
Max est en train de vérifier la longueur des épines de cet arbre nommé « le désespoir des singes ».
Lors de la balade en forêt, nous découvrons une belle araignée en train de faire la sieste dans son trou.
Le flash de l'appareil photo ne l'a même pas dérangée et nous l'avons gentiment laissée tranquille.
Nous rencontrons de nombreux papillons, comme les morphos bleus et bleus barrés, toujours aussi beaux et insaisissables.
Sur notre chemin, nous observons des fourmis.
-les pacifiques "champignonistes" : malgré leur petite taille, elles ne passent pas inaperçues car elles se déplacent en longues colonnes, transportant chacune un débris de feuille jusqu'à la fourmilière où elles feront une pâte qui produira les champignons dont elles se nourrissent.
-les redoutables "légionnaires" : elles s'attaquent à tout ce qu'elles rencontrent sur leur chemin et il vaut mieux les éviter !
Il y a de l'eau qui arrive de la source, mais pas d'électricité, et c'est donc aux bougies que se passe la soirée. Magique.
Le soir, après un bon repas, Lionel et Jo nous jouent des airs latinos.
Et ensuite, tous au dodo !
On accède au carbet nuit par un escalier long et raide, et on dort dans des hamacs installés en dortoir tout là-haut.
Quel calme !
On entend les animaux au loin, mais les plus gros "torpilleurs" de sommeil restent les ronfleurs dans les hamacs voisins !