Voyage à Paramaribo
Depuis Kourou, en comptant les 2 heures de route pour aller à Saint-Laurent-du-Maroni, les formalités de douanes, le stationnement de la voiture dans un lieu sécurisé (si on a choisi l'option sans sa voiture), le trajet à pied pour rejoindre le débarcadère, la traversée du Maroni en pirogue pour aller à Albina (ou la traversée avec le bac , si on a choisi l'option avec sa voiture), de nouveau les formalités de douanes et les 2 heures de route restantes, il faut environ 5 heures de voyage pour se rendre à Paramaribo.
La route entre Albina et Paramaribo est en très mauvais état : toute défoncée, gondolée, pleine de nids de poules, sans accotement....
Là-bas, ils roulent à gauche.
On nous avait prévenus qu'ils roulaient vite....et, en effet, le chauffeur fonce dès qu'il le peut, évitant les trous (mais pas toujours !), se déportant à droite et se rabattant au dernier moment quand on doit croiser ! Il connaît apparemment bien la route mais c'est très impressionnant.
A l'approche de la capitale, on traverse de nombreux villages ; la route devient un peu meilleure et elle est jalonnée de ralentisseurs.
La conduite est, de fait, un peu moins sportive !
Le trajet s’est bien passé, au son du Reggae et de Bob Marley, qui est le genre de musique que l’on entendra tout au long de notre séjour à Paramaribo.
L’arrivée dans la capitale se fait par un très haut pont, qui enjambe le fleuve Suriname.
Il fut achevé en mai 2000 et mesure près de 2 kilomètres de long.
Selon le guide « Balades au Suriname », de Philippe Boré, (qui est le premier guide du Suriname en langue française et qui nous a largement servi durant notre séjour), la population totale du Suriname serait de 493 000 habitants, dont 250 000 pour Paramaribo.
La langue officielle est le hollandais, mais il parait que 20 autres langues sont utilisées couramment.
Personne ne parle français. En revanche tous parlent anglais.
Shopping
A Paramaribo, on a ressenti un besoin irrépréssible de faire les magasins ! Il faut dire qu'il y en a bien plus qu'en Guyane et que c'est moins cher.
Les boutiques ouvrent non-stop depuis 8 heures le matin mais ferment tôt : à 16h30 y'a plus rien d'ouvert.
La monnaie est le dollar surinamais.
Ce qui m’a marqué, c’est la propreté des lieux : des femmes de ménages, balais et serpillières en main, passaient et repassaient sans cesse dans les allées sur les sols des magasins.
Mini bus en attente
Les bus sont très beaux.
Ils sont décorés à l’extérieur comme à l’intérieur, mais on n’en n’a pas eu besoin car on a tout fait à pied.
Les chauffeurs doivent en être fiers, car celui de ce bus jaune a absolument voulu que je photographie son mini-bus !
Les rues de Paramaribo sont grouillantes de monde et le trafic est intense.
Comme ils roulent à gauche, cela m’a fait penser à Londres.
Avant de traverser, il faut regarder à droite et puis à gauche et non l’inverse !
Seulement, à Londres, le piéton est roi : quand on est en face d’un passage protégé, même si on ne veut pas traverser, les voitures s’arrêtent quand même !! Alors qu’à Paramaribo, même si on veut traverser, on ne nous laisse pas passer ! Il faut se dépêcher et faire très attention. On s’est fait klaxonner plusieurs fois !