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Notre séjour en Guyane

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26 avril 2007

Paramaribo 3/3

Je vous ai déjà parlé des pluies guyanaises. Et bien, les pluies surinamaises c'est idem, voire pire !!!

Quand il pleut, il pleut à verse et certaines rues sont inondées.

Puis le soleil refait son apparition et c'est l'étuve.

Difficile de dire s'il fait plus chaud qu'en Guyane...

Mais pas moins, en tout cas !!!!

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Retour en Guyane.

Après cette escapade dépaysante au Suriname, cela nous a donné très envie d’y retourner, cette fois dans l’une des réserves naturelles, site protégé, à côté du lac Brokopondo, pour voir les animaux.
En attendant, on retraverse le Maroni par un chaud soleil, le même qui donne cette superbe luminosité au Suriname et à la Guyane.

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26 avril 2007

Paramaribo 2/3

Le centre ville historique de Paramaribo a été inscrit en juin 2002 sur la liste des sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO, dans la catégorie : « Protection du patrimoine naturel et culturel ».
Le Suriname est une ancienne colonie hollandaise fondée en 1667 et il est devenu indépendant le 25 novembre 1975.

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Maison en bois.
 
Presque toutes les maisons ont un balcon en bois à colonnades.

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La place de l’indépendancepara006

Nom local : Onafhankeijkheidsplein.
A vos souhaits !

Le Palais présidentielpara005

Il a été rénové entre 1990 et 1997.
Tous les gouverneurs y ont résidé jusqu’en 1975, puis ils ont laissé la place au chef de l’état.
Mais l’actuel président n’y réside plus.
Il n’y vient que le jour de la fête de l’indépendance, le 25 novembre, et il autorise alors l’ouverture du jardin privé et du palais au public.

La cathédrale St-Pétrus et Pauluspara011

Le Suriname est constitué d’une extrême variété ethnique, héritage de son histoire.
Les diverses immigrations volontaires respectivement d’Inde, d’Indonésie, de Chine, du Liban et d’Europe furent encouragées dès l’abolition de l’esclavage pour alimenter en main d’œuvre les plantations.

Des indiens de l’Inde, des créoles afro-surinamais, des javanais d’indonésie, des noirs-marrons, des amériendiens, et des chinois vivent au Suriname, et tous ces chrétiens, hindous, musulmans et juifs ont exprimé leur foi dans les édifices religieux de la ville.

La cathédrale St Petrus et Paulus est le plus grand édifice en bois d’Amérique du Sud, avec ses deux tours de 49 mètres.

La Synagoguepara022

Le plus ancien lieu de culte du pays.

La Mosquéepara021

Ses minarets dominent la ville à 29 mètres de hauteur, mais restent muets pour des raisons de tolérance.

Le Palmentuinpara009

Comme Cayenne, Paramaribo a sa place des palmistes ! Sauf que celle-ci est un parc de 4 hectares sur lesquels se dressent pas moins de 1000 palmiers. Impressionnant.

26 avril 2007

Paramaribo 1/3

 

 

Voyage à Paramaribo

 

Depuis Kourou, en comptant les 2 heures de route pour aller à Saint-Laurent-du-Maroni, les formalités de douanes, le stationnement de la voiture dans un lieu sécurisé (si on a choisi l'option sans sa voiture), le trajet à pied pour rejoindre le débarcadère, la traversée du Maroni en pirogue pour aller à Albina (ou la traversée avec le bac , si on a choisi l'option avec sa voiture), de nouveau les formalités de douanes et les 2 heures de route restantes, il faut environ 5 heures de voyage pour se rendre à Paramaribo.

La route entre Albina et Paramaribo  est en très mauvais état : toute défoncée, gondolée, pleine de nids de poules, sans accotement....

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Là-bas, ils roulent à gauche.
On nous avait prévenus qu'ils roulaient vite....et, en effet, le chauffeur fonce dès qu'il le peut, évitant les trous (mais pas toujours !), se déportant à droite et se rabattant au dernier moment quand on doit croiser ! Il connaît apparemment bien la route mais c'est très impressionnant.
A l'approche de la capitale, on traverse de nombreux villages ; la route devient un peu meilleure et elle est jalonnée de ralentisseurs.
La conduite est, de fait, un peu moins sportive !
Le trajet s’est bien passé, au son du Reggae et de Bob Marley, qui est le genre de musique que l’on entendra tout au long de notre séjour à Paramaribo.

 

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L’arrivée dans la capitale se fait par un très haut pont, qui enjambe le fleuve Suriname.
Il fut achevé en mai 2000 et mesure près de 2 kilomètres de long.

Selon le guide « Balades au Suriname », de Philippe Boré, (qui est le premier guide du Suriname en langue française et qui nous a largement servi durant notre séjour), la population totale du Suriname serait de 493 000 habitants, dont 250 000 pour Paramaribo.

La langue officielle est le hollandais, mais il parait que 20 autres langues sont utilisées couramment.
Personne ne parle français.  En revanche tous parlent anglais.

Shopping

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A Paramaribo, on a ressenti un besoin irrépréssible de faire les magasins ! Il faut dire qu'il y en a bien plus qu'en Guyane et que c'est moins cher.

Les boutiques ouvrent non-stop depuis 8 heures le matin mais ferment tôt : à 16h30 y'a plus rien d'ouvert.
La monnaie est le dollar surinamais.

Ce qui m’a marqué, c’est la propreté des lieux : des femmes de ménages, balais et serpillières en main, passaient et repassaient sans cesse dans les allées sur les sols des magasins.

Mini bus en attente

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Les bus sont très beaux.
Ils sont décorés à l’extérieur comme à l’intérieur, mais on n’en n’a pas eu besoin car on a tout fait à pied.
Les chauffeurs doivent en être fiers, car celui de ce bus jaune a absolument voulu que je photographie son mini-bus !

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Les rues de Paramaribo sont grouillantes de monde et le trafic est intense.
Comme ils roulent à gauche, cela m’a fait penser à Londres.
Avant de traverser, il faut regarder à droite et puis à gauche et non l’inverse !
Seulement, à Londres, le piéton est roi : quand on est en face d’un passage protégé, même si on ne veut pas traverser, les voitures s’arrêtent quand même !! Alors qu’à Paramaribo, même si on veut traverser, on ne nous laisse pas passer ! Il faut se dépêcher et faire très attention. On s’est fait klaxonner plusieurs fois !

26 avril 2007

Le Suriname

 

Depuis la France, le Suriname c'est loin...

Mais pour ce petit bout de France d'Amazonie qu'est la Guyane, le Suriname est un proche voisin.

Coincé entre le Guyana et la Guyane française, il appartient au plateau des Guyanes, tout au nord.

C'est le plus petit état d'Amérique du Sud avec 163 000 km2. 

Sur une carte c'est si petit, surtout comparé au géant Brésil. Mais, en vrai, cela semble si grand !

La France et le Suriname partagent une frontière de 520 km le long du fleuve Maroni.
Paramaribo est la capitale.
Il est facile de s'y rendre, si tant est qu'on ait obtenu, au préalable, les visas, et ça, c'est déjà le début de l'aventure ! Il faut s'armer de courage et de patience pour aller au Consulat du Suriname à Cayenne (et on m'a rapporté que c'était pareil à l'annexe de St-Laurent).
Et il faut surtout essayer de ne pas perdre son self-control devant l'extrême "amabilité" et la toute aussi extrême "rapidité" de la préposée à la délivrance des visas ! 

 

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16 avril 2007

Survol de la Guyane en hélico

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Avec les pilotes de l'EHOM, mon mari a eu la chance de survoler l'est et le sud-est de la Guyane en Puma.
Ils sont allés du côté de Saint-Georges de l'Oyapock, Camopi et se sont posés au pied d'un inselberg.

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Ce ne sont pas des fumerolles qui s'échappent de la forêt, mais de la brume qui remonte du sol saturé d'humidité.

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Tout est vert et marron.

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En plein forêt, se dressent des pitons rocheux, comme cet inselberg.

Et la végétation arrive, malgré tout, à se fixer sur la roche.

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15 avril 2007

Ecloserie naturelle

 

A Cayenne, sur la plage de Montjoly, qui est aussi un site de ponte des tortues marines, l'Association Kwata pour la conservation de la nature, (et notamment la protection des tortues marines de Guyane),  propose d'en savoir plus sur les tortues avec son écloserie naturelle et ses panneaux explicatifs.

 

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Débutant environ 2 heures avant la marée haute, et, le plus souvent, de nuit, chaque ponte suit un protocole précis.
La tortue sort de l’eau, monte vers le haut de la plage et commence à balayer l’emplacement choisi avec ses nageaoires,
avant de creuser un nid à l’aide de ses nageoires arrière.
Elle s’immobilise ensuite au-dessus du trou et pond une centaine d’œufs.
Les œufs sont blancs et ronds, leur coquille est souple et humide, si bien qu’ils s’amassent  au fond du nid sans se casser.
Puis la tortue comble le nid, toujours avec ses nageoires arrière, et brouille l’emplacement de la ponte en effectuant des
déplacements plus ou moins circulaires accompagnés de balayages.
Enfin, elle se dirige, mais pas toujours directement, vers la mer, pour retrouver l’élément liquide.
Sa difficulté à se déplacer à terre est proportionnelle à son agilité à se mouvoir dans l’eau.

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L’incubation des œufs dure à peu près 70 jours dans le sable de la plage, pendant lesquels les embryons vont se développer.
Les petites tortues, d’environ 7 centimètres de long et semblables en tous points aux adultes, émergent ensemble du nid et quittent rapidement l’aire de ponte, si possible en direction de la mer.
Si les œufs ont survécu aux destructions des nids par les chiens et les hommes, les petites tortues s’exposent alors
aux prédateurs tels que les crabes, les oiseaux (urubus), les silures et les requins.
Les faibles chances de survie sont compensées, au niveau de l’espèce, par des pontes abondantes et nombreuses.
Chaque tortue revient pondre plusieurs fois dans la saison.
En dehors de ces périodes de reproduction, les tortues effectuent de grandes migrations dont les trajets exacts sont
encore peu connus.

15 avril 2007

Tortues 2/2

Vers minuit, lampes de poche en mains, nous partons sur la plage.
Il fait nuit noire.

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Très rapidement, nous découvrons des traces qui remontent de la mer et qui nous mènent tout droit à une première tortue. Elle a commencé à creuser son trou dans le sable sec. Consciencieusement, avec ses nageoires arrières, elle prend le sable et le rejette plus loin. Et ainsi, petit à petit, elle creuse, elle creuse, elle creuse.
Elle envoie valdinguer du sable tout autour d’elle. Elle finit par faire un trou très profond et commence à pondre. Un œuf,
puis deux, puis trois tombent dans le trou. Elle va en  déposer une centaine.

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Quelques mètres plus loin, à nouveau nous trouvons des traces.
Cette fois ce sont deux énormes tortues qui labourent le sable.
Nous faisons attention à ne pas les perturber, ni les gêner.  Nous ne les éclairons ni ne les photographions de face,
pour ne pas les éblouir.

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C’est une chance de pouvoir observer ces animaux qui, normalement, vivent au fond des océans et qui ne viennent à
terre que pour pondre.
C’est un spectacle émouvant de les voir se hisser sur le sable, déployer tant d'efforts pour creuser un trou et y déposer
leurs œufs, avant de regagner péniblement la mer.
La difficulté de leur tâche semble réelle, d’autant plus que leurs yeux sont remplis de larmes, mais il s’agit d’une sécrétion destinée à les protéger durant leur séjour hors de l’eau.

Plus nous avançons sur la plage, plus nous voyons de tortues.

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Nous assistons aussi au retour à la mer de l’une d’elles.
Elle a mis toute son énergie à ramper jusqu’au sable sec, elle a mis beaucoup de temps à creuser son trou  et à y déposer
ses œufs, alors on se dit qu’elle va avoir hâte de repartir à l’eau.
Mais, en fait, elle effectue plusieurs va-et-vient  et rotations sur elle-même, avant de se décider à rejoindre l’eau.
Elle brouille les pistes.
Il faut savoir que, malgré la profondeur du trou, le soin qu’elle met à le reboucher et les efforts qu’elle déploie
pour masquer l’endroit de la ponte, des œufs seront parfois déterrés par des chiens ou des…hommes….qui les mangeront.

 

 

15 avril 2007

Tortues 1/2

LES TORTUES MARINES EN GUYANE

Des tortues viennent pondre sur les plages guyanaises.

Respect pour les efforts visibles qu'elles déploient pour arriver jusqu'à la plage, se hisser sur le sable, creuser un trou, pondre, reboucher le trou et repartir vers le large.

 

Voici les 3 sortes de tortues qui viennent pondre en Guyane.

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La tortue olivâtre, la plus petite des 3, mesurant 70 cm pour environ 40 kilos :

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La tortue verte,  un peu plus petite, mesurant dans les 1,20 mètres, pour 140 kilos :

(C’est elle que nous pouvons aussi voir évoluer aux abords des Iles du Salut.)

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La tortue Luth,  la plus grosse, mesurant jusqu'à 1,70 mètres et pouvant peser plus de 600 kilos :

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Les Luth sont les plus grosses tortues du monde.

Elles sont dépourvues d’écailles et leur peau est bleue sombre.
Ce sont des animaux marins qui ne viennent à terre que pour pondre.
Elles restent chaque année fidèles à leurs 5 lieux de ponte : la côte pacifique du Mexique, certaines plages de la Malaisie,
de la Nouvelle Guinée et du Gabon, et les plages guyanaises et surinamaises, de part et d’autre de l’embouchure du Maroni.

Elles débarquent sur les plages de l’ouest de la Guyane et de l’est du Suriname pratiquement toute l’année, avec un pic entre avril et juillet.
Nous sommes allés les voir sur la plage des Hattes, à Awala-Yalimapo.

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Nous partons sur la plage alors que le jour décline.
Le coucher de soleil embrase la mer d’une lumière rouge fantastique.
La marée est au plus bas. Il nous faudra attendre minuit pour espérer voir des tortues car, en principe,  elles commencent à arriver environ 2 heures avant la marée haute et, cette nuit, la mer sera haute vers 2 heures du matin.

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11 mars 2007

VOL 175

Dimanche 11 mars 2007, 18h15.....
Ariane est sur son pas de tir et la nuit va bientôt tomber sur la forêt.
Le compte à rebours va commencer pour le décollage qui doit avoir lieu entre 19h03 et 19h58.
La veille, suite à une anomalie constatée lors de la chronologie finale de lancement, Arianespace avait décidé
de reporter le lancement de 24 heures.
Cette fois, tous les paramètres sont au vert et on attend.

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Le décollage a eu lieu en début de fenêtre de tir, à 19h03. Je n'ai pas fait de photos mais j'ai filmé.

En plus de la formidable lumière générée par la puissance des moteurs, c'est le bruit surtout qui est impressionnant.


>>>>>>>>>>>http://fr.youtube.com/watch?v=N1-FY7xFGIE <<<<<<<<<<<<

19 janvier 2007

Le bouillon d'awara

L'awara est l'un des nombreux palmiers de Guyane.

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Son fruit en forme de grappes de boules oranges est recherché en période pascale car il sert de base à la confection d'un plat : le bouillon d'awara, une recette typiquement guyanaise.

Il s'agit d'un ragaout fait à base de pulpe d'awara (fruit pilé) que les guyanais font boullir pendant 3 jours et qui contient toutes sortes d'ingrédients (viandes, poissons, et légumes) liés par la pâte du fruit.

Ce plat se déguste traditionnellement à Pâques lors d'une fête qui réunit la famille et les amis.

La coutume dit que
"Si tu manges du Bouillon d'awara...
En Guyane tu reviendras".

Pour la recette, ils ne mettent le poisson boucané qu'à la fin parce q'uil s'émiette rapidement.

Il ne reste plus qu'à déguster avec du riz vapeur.

Bon ap !

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