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Notre séjour en Guyane

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16 février 2008

Les singes

 

Ces singes sont des saïmiris (ou sapajous ou singes écureuils). Ils sont vifs, malins et espiègles. Ils savent qu’on a des gâteaux ou des fruits et viennent nous manger dans la main.  Ils ont fait un sort à nos galettes bretonnes pur beurre !

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Ils sont tout légers et tout doux, ont des yeux tout ronds, une longue queue et des mains douces comme du velours.

Ce sont des trapézistes hors pair qui exécutent des numéros de haute voltige en s'aidant de leur cinquième main, une queue préhensile.

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16 février 2008

Royale

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Royale vue de St Joiles067

 

16 février 2008

Sur le catamaran

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16 février 2008

Cap sur les îles

14 -(ou 17 ?)- kilomètres séparent Kourou des îles du Salut. Enfin peu importe. Moi, ce que j’en dis c’est, qu’en petit bateau, avec la barge, avec la Navette ou en catamaran, les îles sont rapidement accessibles et qu’elles sont notre petit paradis à nous.

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Il n’y a presque pas de fond entre le continent et les îles, aussi un chenal a été aménagé pour les bateaux et il est régulièrement dragué.
Il est donc fortement conseillé de rester dedans ; c’est même interdit d’en sortir.
Mais c’est mieux d’aller aux îles quand il fait beau car, la traversée sous des trombes d’eau, j’ai testé, et je peux vous dire que c’est pas marrant !

16 février 2008

Les îles du Salut

Bien que très proches du continent, elles n'ont pourtant rien de comparable, ni au niveau des paysages, ni au niveau de l'ambiance. Là-bas tout est calme et sauvage et on n'a qu'à se laisser bercer par le bruit des vagues.

On n'accoste que sur Royale et St Joseph, l'île du Diable étant difficile d'accès.

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Dans les articles qui suivent, je ne parle que du côté touristique des îles.

J'aborde le côté historique dans une autre catégorie :

>>> Le bagne des bagnes <<<

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11 janvier 2008

Les bals touloulous

Bon nombre de dancings, appelés aussi universités, n'ouvrent que durant la période du carnaval. Après une année de relâche,
la Matadô de Kourou a rouvert ses portes en 2008.
De grands orchestres animent jusqu'à l'aube ces "chaudes" soirées.
Dans la salle, beaucoup d'hommes font tapisserie en attendant qu'une touloulou vienne les inviter.
Mais ce n'est pas évident d'oser inviter un inconnu !
Cependant, avec un masque tout est possible ! Et on ose inviter quelqu'un qu'on n'oserait pas inviter dans la vraie  vie.
L'orchestre joue surtout des mazurkas et des biguines, et parfois des valses créoles qui permettent de se reposer un peu !
Chaque danse dure longtemps avec des déhanchements au rythme de la musique, et le fameux piké piké où cavaliers et cavalières se livrent à des corps à corps endiablés !

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La tradition veut que tout bal se termine par un "vidé".
Nous ne sommes pas restées jusqu'à la fermeture du dancing alors je ne sais pas d'où parte le vidé qui passe ensuite sous nos fenêtres vers les 5 heures du matin !
Le mot "vidé" vient du fait que l'orchestre quittait la salle de bal en musique, suivi par les irréductibles danseurs et ceux de la rue : il "vidait" la salle.
A Kourou, on l'appelle  "le monstre". Il transporte un orchestre sur une estrade et entraîne dans son sillage tous ceux qui ont envie de faire la fête ! C'est lui aussi qui clôture les parades des dimanches après-midi.

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11 janvier 2008

Touloulous

 

La soirée d'un touloulou commence bien avant l'arrivée au bal. Elle commence dès le choix des robes.

Pour nous métropolitaines qui nous essayons à cette coutume ancestrale, le costume est souvent loué.
Devant toutes les robes qu'on nous sort d'une valise, nous sommes excitées comme des petites filles qui découvrent des trésors dans les malles des greniers de nos grands-mères.
Tout en dépliant les robes, nous touchons les tissus, visualisons ce qui va être notre futur "déguisement" et vérifions
la taille.
Il ne faut rien oublier, ni les gants longs, ni les cagoules, ni les jupons, ni les masques, ni les loups, ni les voilettes
et ni les coiffes. Tout est assorti. C'est beau.


Lors de l'habillage, nous nous aidons mutuellement à remonter les fermetures éclair, nouer les ceintures, accrocher les coiffes, fixer les loups, positionner les voilettes, et l'excitation grandit !

 

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Puis c'est le départ pour le dancing.

Nous sommes prêtes !

 

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21 décembre 2007

VOL 180

C'est avec 24 heures de retard sur son programme initial que le 6ème et dernier vol de l'année est parti vendredi 21 décembre de Kourou.

Un rouge "ensemble de lancement" est apparu quelques minutes avant le décompte final, donnant lieu à une nouvelle séquence synchronisée.

Puis tous les paramètres se sont remis au vert.

Mais pas pour longtemps, car un nouveau rouge s'est allumé, "sauvegarde" cette fois-ci, qui a encore retardé le tir d'une quinzaine de minutes.

Ariane 5 a fini par partir à 18h41, emportant ses 2 passagers, Rascom 1 et Horizons 2.

Je me trouvais dans la salle Jupiter et j'ai ressentie beaucoup d'émotion chez les ministres africains présents pour ce tir pas comme les autres pour eux puisqu'il larguait Rascom 1, premier satellite panafricain devant fournir des services de télécommunications dans les zones rurales de l'Afrique.

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14 novembre 2007

VOL 179

Mercredi 14 novembre 2007, Ariane a décollé de Kourou à 19h06.
Elle était pile à l'heure...mais en retard de plusieurs jours par rapport à la date initialement prévue.
Ce lancement devait avoir lieu vendredi 9 novembre.
Cependant, à la suite d'une anomalie constatée sur l'un des EAP (Etage Accélérateur à Poudre), Arianespace a décidé de reporter le tir au lundi 12 novembre, afin de procéder à des vérifications.
Donc, retour de la fusée dans le BAF (Bâtiment d'Assemblage Final), dans la nuit du 9 au 10, puis repositionnement sur la zone de lancement dimanche 11.
Mais un problème est apparu, cette fois sur la zone de lancement, qui a conduit Arianespace à interrompre la chronologie de lancement.
Le tir n'a donc pas eu lieu le lundi 12, ni le mardi 13 mais le mercredi 14, le problème ayant finalement été résolu et tous les paramètres étant repassés au vert.
Ce fut un très beau décollage, avec quelques nuages au début, puis un ciel tout dégagé ensuite, ce qui nous a permis de suivre Ariane des yeux jusqu'à la séparation des EAP et jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un tout petit point lumineux, là-haut, très loin dans le ciel.

Sur le site Ibis, nous avions des scolaires très excités et heureux de pouvoir assister à un tir depuis un site d'observation.

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29 octobre 2007

La faune sauvage

Mise à part l’impressionnant aigle orné, nous avons été fascinés par les singes. (Photos prises par Maxime)

Saki à face pâle, à l'épaisse fourrure grisesaki_max_light

Les fameux babounes (singes hurleurs)babounes_max_light

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D'habitude on les entend la nuit quand on dort en foret ; ils poussent un cri rauque, puissant, long, qui fait penser à du vent qui soufflerait fort et qui fait très peur si on ne sait pas ce que c’est.
Là-bas, on les a vus pendant la journée et on a pu voir comment ils produisent leurs cris caractéristiques : ils ouvrent leur bouche en cône et produisent un son énorme qui résonne loin dans la foret.
Quand on se trouve juste sous eux, c’est carrément impressionnant !
Une femelle se baladait de branches en branches avec son petit sur le dos.
Y’en a même un qui a fait pipi du haut de l’arbre, et pas un petit pipi ! Une vraie douche ! Du coup, les agamis qui se trouvaient juste dessous sont partis en râlant !

 

 

 

 

La grenouille vert fluo et noire est une dendrobate.
Comme tous les dendrobates, elle est toxique si le mucus de sa peau entre en contact avec notre sang. On s'est bien gardés de la toucher et contenté de la photographier.

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Tous ces animaux vivent en totale liberté là-bas ; ils sont dans leur milieu naturel ; ce n’est pas un zoo.

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Ils étaient 3 hoccos à se balader sur le camp. Ce sont de gros oiseaux noirs avec des reflets bleutés. Ils ont une crête sur la tête et un bec jaune vif.

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Les agamis, on dirait des pintades, mais avec des reflets métalliques verts et violets sur le cou et le dessus du dos gris clair.

Ceux-là étaient en bande d'une douzaine, restant près du restaurant où, apparemment, ils ont l'habitude de picorer les restes de nourriture, tout en poussant des gloussements et en sautillant.

 

Retour à la civilisation.

Nous avons vécu des moments inoubliables au coeur de cette forêt et ce fut une expérience fabuleuse.
Le voyage a été long et il constitue à lui seul une aventure.
Il fallait vraiment qu'on soit en Guyane pour tenter cette aventure car depuis la métropole je ne pense pas qu'on y serait allé.

Nous voilà de retour en ville.
Ca fait tout drôle.
La civilisation a du bon, mais, malgré tout, nous sommes encore un peu à-haut, avec l’aigle et les singes….

 

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